lundi 16 mai 2016

Le début de The Big sleep

Film noir mythique des années 40, The Big Sleep est l'adaptation du roman de Raymond Chandler réalisé par Howard Hawks. Le générique présente les prémisses de la pensée d'Hitchcock qui soutiendra que le générique possède, au-delà de son but utilitaire, un réel potentiel artistique. A travers le générique et la première scène, comment le spectateur est-il conduit pour entrer dans le film ?

artofthetitle.com

D'abord, le film s'ouvre sur un plan rapproché taille d'une femme et d'un homme dont on ne voit que l'ombre. L'homme allume la cigarette de la femme puis la sienne : on suppose qu'il s'agit du couple du film, Philip Marlowe et Vivian Sternwood Rutledge, joués par Humphrey Bogart et Lauren Bacall. Puis, la caméra se déplace à l'aide d'un zoom et d'un travelling vers le bas et la droite pour arriver sur un cendrier où l'on voit la main de la femme éteindre sa cigarette, suivie de celle de l'homme, ce qui suggère qu'ils vont s'embrasser. En outre, le texte du générique s'affiche en surimpression, apparaissant et disparaissant comme de la fumée, comme celle des cigarettes du couple. Ce générique rassemble donc déjà les codes de ce film noir avec ce couple et cette dimension mystérieuse et obscure à travers les jeux d'ombres et la fumée notamment.

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Ensuite, le générique s'achève et laisse place à un plan sur une porte portant la plaque "Sternwood". Une main appuie sur la sonnette, la musique s'arrête progressivement puis un fondu enchaîné permet la transition avec le plan d'ensemble suivant sur l'intérieur de la maison. Le majordome ouvre la porte et l'homme qui a sonné se présente : Philip Marlowe, le héros et détective du film. Il avance et, grâce à un travelling vers la droite, on découvre avec lui la décoration luxueuse de la maison. La musique reprend ; une charmante jeune femme, Carmen, arrive dans la pièce et drague Marlowe. Très apprêtée et vêtue d'un mini short, elle lui parle en touchant ses cheveux, les mordillant et jouant avec sa langue ; ce passage était à l'époque très osé et à la limite de la censure pour le code Hays, système de règles qui interdisait les scènes trop sulfureuses. Carmen va jusqu'à tomber dans les bras du détective exprès, sur une musique qui redouble de volume. Cependant, le majordome les interrompt en annonçant à Marlowe que le général l'attend. Carmen part en sortant par la gauche du plan sur une musique sinistre, ce qui laisse présager que le malheur pourrait venir d'elle. Enfin, en plus de la première porte pour entrer dans la propriété, Marlowe passe par deux portes avant d'arriver jusqu'au général, ce qui signifie qu'il a déjà traversé quatre obstacles pour atteindre son premier but : trois portes et Carmen, qui a tenté de l'en détourner. Son enquête s'annonce donc compliquée et avec de nombreuses péripéties ; néanmoins Marlowe va droit au but et résiste au charme de Carmen.

Ainsi, Hawks nous fait entrer dès le début dans une atmosphère mystérieuse caractéristique du film noir, jouant avec la musique et la lumière. Le personnage de Carmen, grande séductrice, incarne la figure qui pourrait troubler l'enquête de Marlowe. L'image du couple est également représentée dans le générique. Tous les éléments du film noir sont donc bien présents dans cette scène d'ouverture de ce film mythique qui inspirera les frères Coen pour leur film The Big Lebowski.

Marion Pourrier 1L2
LES ROIS DE LA PARODIE
The Big Lebowski (1998) de Joel & Ethan Coen

washingtonpost.com 

En 1998, les frères Joel et Ethan Coen sortent leur septième long-métrage : The Big Lebowski. Devenu culte de nos jours, il fit pourtant un flop à sa sortie mais finit par être reconnu au fil du temps. En quoi ce film parodie-t-il les genres cinématographiques emblématiques de l'âge d'or d'Hollywood, notamment le film noir, la comédie musicale ou encore le western ?

D'abord, le film noir est un type de film policier américain des années 40 et 50 qui suit l'enquête d'un détective à la frontière entre le bien et le mal, tombant sous le charme de la femme fatale, une séductrice irrésistible. Les frères Coen reprennent les codes de ce genre en réécrivant l'histoire du Grand Sommeil de Howard Hawks. Ainsi, the Dude incarne le détective en marge de la société avec une morale floue ; cependant la femme fatale peut à la fois correspondre à Bunny, qui même si elle est vulgaire est inspirée du personnage de Lauren Bacall dans Le Grand Sommeil (qui formera avec Humphrey Bogart le couple mythique du film noir) ou la féministe Maud qui apparaît dans le rêve du Dude qui fantasme sur elle.

Par ailleurs, cette même scène onirique renvoie à la comédie musicale par la chorégraphie, les costumes, les décors et la musique. En effet, ce morceau « Just dropped in (to see what condition my condition was in)» interprété par Kenny Rogers and the First Edition décrit les hallucinations d'un homme sous LSD, en concordance avec l'histoire du Dude qui vient d'être drogué à son insu et dont ce rêve représente les effets. Cette dimension délirante rend comique ce passage et détourne donc le genre de la comédie musicale.

Enfin, la scène d'ouverture, semblable à celle d'un western dont les frères Coen reprennent également les codes à travers le personnage de Jésus ou du cow-boy narrateur, entre en opposition avec le culte des Américains pour les gens qui se font tout seul (the American dream), notamment avec le mythe de la conquête de l'Ouest, le Far West. Le narrateur parle du Dude comme d'un héros pour ensuite le montrer comme un anti-héros, un héros ordinaire qui ne provoque rien dans sa vie. Les frères Coen donnent donc l'image d'une Amérique passive, à l'encontre des films qu'ils parodient, ce qui n'a pas plu à sa sortie et ce qui est sûrement la cause de son échec. Ce  gag permet néanmoins d'entrer d'emblée dans l'atmosphère du film qui puise sa force de sa dimension comique.

Ainsi, ce film parodie le film noir et plus particulièrement Le Grand Sommeil mais aussi la comédie musicale et le western qu'il détourne en multipliant les gags et les situations délirantes. The Big Lebowski deviendra un mythe à tel point qu'une religion en naîtra, le dudisme.

minutebuzz.com

Marion Pourrier 1L2

samedi 14 mai 2016

Le générique de The Big Sleep

The Big Sleep est un film noir réalisé en 1946 par Howards Hawks. Le film noir est un genre cinématographique américain né dans les années 40. Le générique d'un film a pour but de créditer les gens qui ont participé au film mais il peut également permettre de faire entrer le spectateur dans le film.

Dans l'extrait du film The Big Sleep que nous avons pu analyser, le générique qui est placé au début du film, commence avec un jeu sur les ombres. On y voit les ombres de deux personnages en train de fumer tout en se regardant, un homme et une femme, qu'on suppose être le couple d'acteurs Humphrey Bogart et Lauren Bacall. La scène se poursuit avec un gros plan sur un cendrier où les deux personnages déposent leurs cigarettes, ce qui annonce que la scène suivante, scène que ne montre pas le générique, pourrait être une scène d'amour : les deux personnages déposent leurs cigarettes pour s'embrasser.

Le générique met en avant l'image du brouillard  qui est un code de films noirs, avec la fumée des cigarettes mais également lorsque les noms des acteurs et des participants du films apparaissent et disparaissent au fil du générique. Les noms partent en fumée. Ces images sont accompagnées d'une musique, elle commente ce qui se passe, c'est une musique extradiégétique, c'est-à-dire qu'elle est rajoutée au montage. Ces images annoncent donc le début de l'histoire.

Le personnage principal est un détective privé, personnage type des films noirs, du nom de Philip Marlowe, joué par l'acteur Humphrey Bogart. Ici, Philip Marlowe entre dans un manoir appartenant à un homme riche, le général Sternwood. La première scène est marquée par le jeu de la caméra, un fondu sur la porte d'entrée. On voit une  main sonner à la porte du manoir sans savoir à qui appartient cette main. Le spectateur passe ensuite de l’extérieur à l’intérieur. C'est le majordome qui ouvre la porte, le spectateur se retrouve ainsi à l’intérieur du manoir et découvre le personnage de Marlowe. 

La seconde scène est une scène de dialogue entre Philip Marlowe et Carmen, la deuxième fille du général Sternwood, une femme séductrice et provocatrice. Elle tente de séduire le détective comme si elle était un obstacle sur son chemin.C'est alors que le majordome arrive dans le hall où patientait le détective pour l'amener à sa rencontre avec le général. Cette scène est comique car le majordome ne réagit pas à la situation burlesque où Carmen se retrouve dans les bras d'un inconnu, comme s'il n'y avait rien d'anormal, ce qui accentue l'image négative de la personnalité de la jeune femme.  

La dernière scène de cet extrait montre la rencontre du général et de Marlowe, qui doit franchir deux portes pour arriver dans la serre où se trouve le général. Le fait qu'il doit franchir ces deux portes montre la difficulté de son enquête et la difficulté pour lui de découvrir les secrets. Son chemin est semé d'obstacles. Cependant, il va droit au but et arrive à ses fins.

Ainsi, ce générique permet de conduire le spectateur à entrer dans le film grâce à un jeu sur les images, sur la caméra et sur la musique tout en se basant sur les codes de films noirs.

Philippine 1L2

vendredi 13 mai 2016

Analyse des premières images du film The Big Sleep

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 http://emile.simonnet.free.fr/sitfen/cinema/langages.htm

The Big Sleep est un film noir de Howard Hawks sorti en 1946. C'est un film en noir et blanc mettant en scène Humphrey Bogart et Lauren Bacall.

Le générique est utilisé pour mettre le spectateur dans l'ambiance du film, car on y retrouve les codes du film noir avec les ombres d'un homme et d'une femme, qui posent leurs cigarettes sur un cendrier. Le texte s'évapore sous forme de fumée pour rappeler la fumée de la cigarette. Les deux acteurs qui jouent les personnages sont ainsi introduits puisque leurs noms sont incrustés sur leurs silhouettes.

Au début du film on découvre le personnage principal, qui entre dans une maison appartenant à un homme riche. Une femme descend les escaliers et lui fait des avances. La musique change lorsqu'elle est là, pour signifier le danger de la femme fatale. Mais le personnage ne se laisse pas avoir et suit le majordome. Pour arriver jusqu'au maître de maison, il doit passer deux portes supplémentaires, qui représentent la difficulté de son enquête, les différents obstacles qu'il devra surmonter. Le détective avance en ligne droite et surmonte rapidement les obstacles. Une fois auprès du maître de maison, il boit un verre d'alcool, ce qui est aussi un code du film noir.

Ainsi nous entrons en même temps que le détective dans l'histoire, en découvrant  avec lui la maison et ses habitants.
Emma Robinet

lundi 9 mai 2016

The Big Lebowski, un film culte

The Big Lebowski est une parodie de film noir des frères Coen, sorti en 1997. Il n'eut aucun succès à sa sortie mais il est devenu un film culte dès lors qu'il fut visionné sur Internet. L'acteur qui incarne le rôle principal est Jeff Bridge, alias « The Dude » dans le film.

« The Dude » est un marginal. En effet, il ne travaille pas mais il passe le plus clair de son temps au bowling avec ses amis et boit beaucoup d'alcool (en particulier le « russe blanc » dont la mode se répandit dès la sortie du film). « The Dude » se caractérise comme un anti-héros ; sa quête est de retrouver la femme du vieux Lebowski. A travers de nombreuses péripéties, nous découvrons qui est ce personnage étrange : à la fois marginal mais aussi courageux et pacifique. 

« The Dude » semble être protégé par un ange gardien : le narrateur. Au début du film, nous entendons la voix de ce narrateur puis à la fin nous découvrons son visage. Ce personnage s'apparente à un cow-boy de western qui semble faire la morale du film. 

Les frères Coen aiment mélanger différents genres cinématographiques comme le film noir, le thriller, le western, la comédie...

Laura AYALA 1ère L2

mardi 3 mai 2016

Demain




Demain est un film de Cyril Dion et Mélanie Laurent sur l’avenir de notre planète Terre et les solutions qui se présentent afin de pouvoir poursuivre notre existence sur celle-ci selon quatre grand thèmes : l’alimentation, l’énergie, l’économie et la démocratie.


C’est un film documentaire de 118 min avec un budget de réalisation d’environ 1 760 000 €
Site web du film pour plus d’informations techniques: http://www.demain-lefilm.com/le-film

Une agriculture éco-responsable

L’un des principaux problèmes posé pour notre avenir est notre alimentation et plus particulièrement les grandes exploitations agricoles intensives très polluantes à cause des produits utilisés et des moyens nécessaires pour distribuer la nourriture à travers les pays. Des solutions sont proposées pour résoudre ces problèmes dont certaines directement par les citoyens, comme en Angleterre dans la ville de Todmorden où les habitants plantent eux-mêmes dans la rue des fruits et des légumes ou dans la ville de Detroit aux Etats-Unis, ville ravagée par la pauvreté où les citoyens ont décidé de s’unir afin de cultiver eux-mêmes dans la ville et sa périphérie des micro-fermes servant à nourrir la ville de Detroit soit environ 700 000 habitants avec 1 600 micro-fermes. La ville de San Francisco aux  Etats-Unis met en place un tri sélectif avec ses citoyens afin de pouvoir avec certains déchets créer un complément pour la terre que les agriculteurs-exploitants aux alentours épandent dans leurs champs. En Normandie deux agriculteurs bio utilisent une technique permettant une grande diversité de variétés sur une surface relativement petite comparée aux variétés qu’elle renferme (1000 variétés différentes sur 1 hectare), c’est la permaculture, une technique utilisant la biodiversité afin que chaque variété en aide une autre à se développer.

Une vision citoyenne de l’économie et de la démocratie

Dans certaines villes ou certains pays (notamment  dans certaines villes anglaises et en Suisse) une monnaie locale s’est développée et permet aux habitants d’acheter des services avec une monnaie utilisable uniquement dans leur ville. Cela permet aux entreprises suisses d’échanger entre elles avec  une monnaie que seules elles possèdent, le WIR, ce qui crée une économie locale et indépendante qui est imperméable aux possibles crashs boursiers des autres pays.


Les citoyens essaient de changer les règles de leur démocratie qui ne leur conviennent plus comme ça a été le cas à Reykjavik en Islande où en 2008 les citoyens se sont révoltés contre leur gouvernement afin que celui-ci laisse la place à un nouveau système administratif. En Inde dans le village de Kuthambakkam une démocratie directe a été instaurée par le maire qui fait participer tout le village et qui depuis sa mise en place l’a profondément changé en réussissant à rénover le village et à faire cohabiter des castes qui dans d’autres villages sont rejetées.

La Scandinavie 

Les pays scandinaves sont beaucoup mis en avant dans ce film. Ils nous sont présentés comme une utopie : des énergies renouvelables parfaitement exploitées, des pays propres, un système éducatif « infaillible », une agriculture éco-responsable…Tant de points qui nous donneraient envie de quitter notre pays pour ce paradis. Or les conditions sont comparables à très peu d’autres pays. Le système éducatif finlandais, par exemple, est un des meilleurs au monde avec son système d’école « compréhensive » ou encore d’école « bienveillante ». Mais la Finlande est un petit pays, avec seulement 5 millions d’habitants. Leur système est bien différent du nôtre, mais il y est tout de même comparé. Copenhague, au Danemark, a pour objectif de réduire ses émissions de CO2, ainsi de nombreux espaces verts, de pistes cyclables et de bâtiments éco-responsables ont été mis en place. 50% de ses habitants se déplacent à vélo et la population de Copenhague est la plus grosse consommatrice de produits bio au monde. Les pays scandinaves sont-ils les précurseurs d’un monde propre ? Le film amène à le penser.



Le contraste Nord/Sud 

France Métropolitaine, Finlande, Danemark, Belgique, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Suisse, Suède, Islande. Modèles en termes d’énergie renouvelables, d’agriculture bio, de système économique ou démocratique. Tous ces pays du Nord nous sont présentés comme des exemples dans ce film, mais qu’en est-il des pays du Sud ? Seulement l’Inde du Sud et la Réunion sont présentées…




Clément-Pierre MEYER & Thomas VACHERON 2°2

lundi 2 mai 2016

Les frères Coen, des cinéastes passionnés du cinéma hollywoodien

The Big Lebowski est un film de Joel et Ethan Coen sorti en 1998. Cette comédie met en scène un personnage marginal, "the Dude", pris malgré lui dans une enquête concernant une femme disparue. A la suite d'un quiproquo, "the Dude" est confondu avec un homonyme, riche homme d'affaires. Il va devoir mettre entre parenthèses sa petite vie passive pour s'investir dans l'enquête.

Les frères Coen, en fins connaisseurs du cinéma américain, enchaînent les parodies de trois genres mythiques des années 50 ; le western, le film noir et la comédie musicale sont repris et moqués à différents degrés.

Le western apparaît dès le début de film. Une voix off se fait entendre, celle d'un narrateur à fort accent texan, accompagné d'une musique douce jouée par un harmonica. A cet instant précis, alors qu'un travelling avant nous invite à découvrir l'univers palpitant du film, le spectateur imagine déjà une bande de cow-boys, chevauchant leur fidèle destrier à la recherche d'or et de fortune. Mais cette atmosphère est rapidement brisée lorsque la ville de Los Angeles apparaît, illuminée par les devantures de magasins et de fast foods.

Le film noir est le plus présent. Le scénario est d'ailleurs fortement inspiré de celui du Grand Sommeil de Howard Hawks, un film sorti en 1947. Indépendamment du fait que le film présente quelques scènes nocturnes, particulièrement lugubres, l'histoire reprend les deux personnages clefs du genre : le détective privé et la femme fatale. Les frères Coen s'amusent des codes du genre en proposant un personnage principal qui n'est pas un détective privé, mais qui tente de l'être malgré lui. Les codes repris au film noir sont tournés en ridicule : le petit verre d'alcool du détective se transforme en addiction au russe blanc et l'éternel imperméable gris en robe de chambre. Maud, la fille du richissime Lebowski peut être considérée comme le personnage de la femme fatale : sa ressemblance avec le personnage de Vivian est frappante. Mais si Maud est superbe et dotée du regard de Lauren Bacall, la séduction qu'elle exerce sur "the Dude" reste ambiguë. Son objectif n'est a priori pas de lui faire du mal, contrairement à l'archétype de la femme fatale.

La comédie musicale apparaît fréquemment dans les rêves du "Dude". On y retrouve les chorégraphies, les costumes et l'univers coloré des films des années 50, âge d'or du genre. On y retrouve également l'univers des films de Walt Disney, notamment dans la séquence d'envol rêvée par "the Dude", qui fait référence à Peter Pan (1993) ou Aladdin (1992).

The Big Lebowski est aujourd'hui un film culte aux États-Unis, en grande partie grâce à ses aspects parodiques. Devenus caricatures d'eux-même, le western, le film noir et la comédie musicale sont tombés dans les oubliettes du cinéma. Il est amusant de constater qu'une autre forme de caricature les fait renaître.

Marianne Schuck, 1ère L2

Un film noir plein d'humour

fanpop.com

Les très célèbres Joel et Ethan Coen sont les auteurs d'un très célèbre film noir sorti en 1997: The Big Lebowski. Ce long métrage culte a pour acteur principal Jeff Bridges. Ce film narre l'histoire d'un homme surnommé "the Dude", un nihiliste qui s'est laissé emporter par le fleuve de la vie. Ce personnage pour le plus grand bonheur du spectateur est entraîné dans un quiproquo avec un homme riche homme du même nom. Dès lors commence l'histoire irrationnelle entre le Dude et ses fidèles compagnons, Walter un vétéran traumatisé et Donny le bouc émissaire. Ils sont entraînés dans l’enlèvement de la très chère et jeune femme du vieux Lebowski. Menaces, violence, rançon ainsi qu'intrigue sont à l'ordre du jour pour nous entraîner dans un tourbillon d'émotions. Tout laisse à croire que ce film est classé dans le genre noir, cependant l'humour du film nous montre que c'est une comédie. Film noir ou comédie ? Une parodie du film noir sont les termes appropriés. Un véritable mélange envoûtant des frères Coen.

Une parodie d'un film noir ? Oui, on peut le qualifier de tel : film noir pour l’enlèvement, la violence, les menaces, l'intrigue ainsi que la figure de la femme fatale qu'est Bonnie Lebowski. Cependant l'humour du film ainsi que les scènes imitant une comédie musicale nous ramènent vite à la parodie. Un mélange plein de promesses qui va vous ravir !
                                                                                                                            Wassila Cherit

Le Dude, un anti-héros amusant et attachant

Le film des frères Coen The Big Lebowski met en scène un anti-héros marginal adepte de drogues et d'alcools forts, le Dude, accompagné de ses amis Walter, un vétéran des guerres du Vietnam et d'Irak, et de Donny, le bouc émissaire. Tous les trois ont une passion commune : le bowling.

Ce film a marqué l'histoire des années 2000, ayant connu le succès grâce à Internet. Il s'apparente aux genres de la comédie (les frères Coen sont connus pour réaliser des films à visée humoristique) et du film noir. En effet ce film montre des cactéristiques du film noir, avec l'enlèvement de Bunny, la femme du vieux milliardaire Lebowski, la présence de la femme fatale, Maud, les scènes de bagarre ou l'enquête policière. Il entre dans le cadre de la réécriture, avec la parodie, qui est une réécriture à but humoristique. Citons le passage à tabac du Dude dès le début du film, où le Dude se retrouve la tête dans les toilettes sous la poigne de ses agresseurs, ce qui rappelle le passage à tabac du détective dans le film noir.

Ainsi The Big Lebowski saura vous ravir par son appartenance à plusieurs genres cinématographiques, non seulement la comédie et le film noir, mais aussi à la comédie musicale et au western, et par son anti-héros amusant et attachant.

Tiana Dejardin, 1ère L2

Le Dude, ou la zénitude parfaite

The Big Lebowski, réalisé par les célèbres frères Joel et Ethan Coen, est l'une des comédies les plus mémorables de la fin du XXème siècle. Sorti en 1997, le film n'a pourtant pas attiré le public en salle. Cependant il acquit une réelle popularité à la sortie en DVD et par sa diffusion sur Internet.

Le film relate l'histoire du Dude, un personnage nihiliste, sans travail. Son seul intérêt dans la vie est sa passion pour le bowling, jusqu'au jour où de dangereux malfrats le confondent avec le millionnaire Lebowski.

Les frères Coen jouent avec les codes du cinéma. En effet The Big Lebowski parodie le genre du film noir. Les films noirs ont débuté aux Etats-Unis dans les années 1940-1950. Mêlant le bien et le mal, ce genre cinématographique ne différencie pas ces deux aspects. Les scénarios de films noirs sont focalisés sur des péripéties comme enlèvements, meurtres et rançons. The Big Lebowski réécrit ce genre du film noir sur le mode comique. On y retrouve donc les thèmes de l'enlèvement, de la menace, et par conséquent de la rançon. 

Les personnages du Dude et de ses amis Walter et Donny ridiculisent par leurs comportements les événements qui sont censés être tragiques. Le Dude, personnage désabusé, ne croit en rien et prend de nombreuses drogues. Il incarne la zénitude parfaite, tandis que Walter, vétéran de la guerre du Vietnam, a perdu l'esprit suite aux combats et reste obsédé par l'atmosphère de cette guerre.

Aimée Faül-François, 1ère L2