vendredi 24 juin 2016

Festival Vidéo Action

Le palmarès du festival Vidéo Action a été dévoilé mercredi 22 juin au Méga CGR de Châlons-en-Champagne à l'issue de la projection de tous les courts métrages participants. 

L'équipe de 1ère L2 a gagné le prix de la première oeuvre cinématographique, récompense d'une belle implication et d'un travail très sérieux sur la mise en scène et la parodie des spots publicitaires au service d'un propos engagé, susciter une prise de conscience des stéréotypes qui pèsent sur les femmes et dont la publicité est le vecteur privilégié.


Une compression à la manière des césars et un DVD rassemblant tous les films ayant pris part à la compétition ont été remis aux apprentis cinéastes, qui comptent bien renouveler l'expérience l'année prochaine.



BRAVO A TOUTE L'EQUIPE !

jeudi 16 juin 2016

"Les poupées c'est pour les filles" à l'affiche !

Aujourd'hui dans la cadre du 21ème festival du film scolaire a eu lieu au Méga CGR de Châlons-en-Champagne la projection des huit courts métrages participant au concours Vidéo Action, sur le thème "Et l'égalité dans tout ça ?"

Dix élèves de 1ère L2 y présentaient leur film intitulé Les poupées c'est pour les filles : Laura B., Laura Ayala, Cécile Boneberger, Alexandre Faure, Chloé Lemoine, Nina Logote, Marion Pourrier, Manon Rafflin, Marianne Schuck et Emeline Violet.

Photo J. Hugenell 
Sur le parvis du Méga CGR, avant la séance.

Sur l'écran et sur la scène !

 Photo J. Hugenell

Pendant la séance, après avoir visionné son oeuvre sur grand écran, chaque équipe devait présenter son travail et répondre aux questions du public.

Le cliché d'un cliché 

 Photo J. Hugenell

Le retour à la vie quotidienne confirme que faire évoluer les mentalités en dénonçant les clichés, comme le fait l'équipe dans son court métrage, est d'actualité. 

Le jury devait délibérer après la projection. Rendez-vous mercredi prochain pour l'annonce des résultats !


mardi 7 juin 2016

Silence, moteur, ça tourne... ACTION !

LES CARNETS DU CINEMA 



"Bientôt l'oscar ? Comme Léonardo !"

"Et l'égalité dans tout ça ?" était le thème cette année du festival de courts-métrages VIDEO ACTION organisé par le réseau CANOPE.Ont participé à ce festival diverses classes et notamment un petit groupe de 1èresL2 au Lycée Pierre Bayen à Châlons-en-Champagne. Allons à la rencontre des ces jeunes lycéens afin d'en apprendre plus sur leur court-métrage Les poupées c'est pour les filles!


Le clap de Monsieur Gauthier. Scène 1 prise 1.

Witney D. Salt : Bonjour ! Alors tout d'abord pouvez-vous présenter les différents rôles
de ce court-métrage?
Laura.A: Bonjour ! Bien sûr , alors Marion et Marianne étaient les réalisatrices-monteuses , au storyboard nous avions Chloé , Nina se chargeait du script , ensuite Laura était partagée entre actrice et clap et enfin Manon, Émeline , Cécile , Alexandre et moi étions acteurs !

WDS: Et pourquoi avoir choisi le thème de l'inégalité homme-femme?
Marianne.S : Ouhla …. Sincèrement ? C'est la première idée qui nous est venue à l'esprit! Au début on a essayé de chercher quelque chose de plus original mais on n'a pas réussi ..
Laura. B : Mais c'est quand même et aussi parce que le thème était «Et l'égalité dans tout ça?», et que je pense que même si la femme a plus de droits qu'auparavant elle n'est pas encore égale à l'homme socialement et politiquement parlant.
Laura. A : C'est la première inégalité à laquelle nous avions pensé, et même en évoquant d'autres inégalités , nos idées se sont plus développées autour de celle-ci. Surtout quand on a eu l'idée des pubs , on pensait que c'était plus original et qu'avec les autres inégalités ça aurait été moins pertinent …

WDS : Alexandre, en tant que seul garçon du groupe est-ce-que tu penses que l'inégalité homme-femme te touche de la même manière que les autres?
Alexandre.F: Oui , quasiment car j'ai toujours fréquenté plus de filles que de garçons. Je me sens un peu seul au milieu de toutes ces filles, mais c'est ce qui fait qu'on est tous touchés pas ce sujet de la même manière. (rires)

WDS : Est-ce-que tu as choisi de jouer ou ça s'est fait «automatiquement»?
Alexandre.F : Je voulais à l'origine jouer, parce que je voulais voir comment on se sentait devant la caméra et que je sois le seul garçon de l'équipe a fait que c'était aussi naturel...

WDS : Et donc pourquoi avoir choisi d'être actrices?
Emeline.V: J'aime jouer et des amies m'ont conseillée au groupe!
Manon.R : J'avais dis que je voulais bien faire la pub coquine pour rigoler sur le tournage... Je me suis dis que ce serait drôle et quand c'est devenu sérieux qu'on m'attribue le rôle je n'étais pas d'accord, mais je m'étais engagée.... Alors je me suis dit que c'était un rôle comme un autre!

WDS : D'ailleurs, pourquoi avoir choisi d'inclure cette pub coquine?
Marion.P : C'est la dernière pub juste avant la «campagne» de prévention … parce qu'on voulait plus choquer le spectateur en montrant la femme utilisée comme un objet sexuel .

WDS: Est-ce-que c'est une chose simple pour vous de jouer, de vous mettre dans la peau du personnage ? Vous jouez sur le moment et en improvisant ou vous avez travaillé chacun des textes et des mouvements?
Émeline.V: C'était de l'improvisation car la réalisatrice partageait le scénario le jour du tournage pour donner un effet naturel. Jouer est simple mais interpréter rend l'aventure encore plus palpitante.
Manon.R: La pub coquine était vraiment celle qui était la plus difficile à faire, à la fois pour rester sérieuse mais aussi parce que c'était très gênant de jouer un rôle comme celui-ci.
Marion.P : Je pense que c'était difficile pour Manon de tourner, mais elle a eu beaucoup de courage de s'attaquer à cette pub-là , elle s'en est vraiment bien sortie ! Je ne pense pas que j'aurais pu le faire (rires).

WDS: Avez-vous déjà expérimenté ce domaine auparavant ?
Manon.R : J'étais dans le club de théâtre de mon collège pendant un an, on a préparé un spectacle de fin d'année
Émeline.V : Oui j'ai déjà participé à divers spectacle; les projets de spectacle en fin d'année comme le PAG ou la Littso' nous permettent de découvrir le jeu du comédien ainsi que les moyens techniques de mise en scène tels la lumière ou les sons... Donc c'est intéressant.

WDS: Et en quoi le format de la pub vous a-t-il permis de dénoncer cette inégalité?
Chloé.L: Parce que c'est le plus représentatif de l’iniquité homme-femme!
Cécile.B: Oui, et étant donné que la pub se sert directement dans les stéréotypes de la société et qu'elle creuse elle-même cette inégalité, en faisant des pubs «plus» désignées à des femmes ou des hommes , le format nous a permis de nous servir de ce côté quasiment caricatural qu'elle véhicule.
Marianne. S : Puisque les pubs sont largement inspirées par notre société, les pubs nous concernent et influencent notre mode de vie et notre consommation , de toute façon une pub est faite pour ça … Elles ont un peu une fonction miroir.

WDS: Ça faisait partie de l'idée originale le fait d'introduire une pub pour prévenir de la violence conjugale , ou ça vous est venu par la suite? Est-ce-que cela n'apparaît pas comme ironique après toutes les pubs sexistes qui se sont enchaînées?
Marianne.S : Cette pub ne fait pas partie de notre idée originale, elle nous a été proposée par Mr.Barrière, un de nos professeurs. Je pense que le montage a été très important là-dessus , elle arrive un peu par erreur, comme si on ne voulait pas montrer ce genre de pub. D'ailleurs elle s'apparente plus à une campagne de prévention qu'à une pub. Je ne pense pas que l'objectif ait été d'être ironique mais de dénoncer en utilisant un autre moyen que d'utiliser la caricature cette fois-ci.

WDS : Pouvez-vous nous en dire plus sur le rythme des pubs ? Pourquoi avoir choisi cet ordre précis?
Cécile.B : Le rythme des pubs qui s'enchaînent se veut de plus en plus accéléré. On commence par une pub sur l'enfance, et au fur et à mesure on accélère pour arriver à la période adulte et montrer que certains clichés ne changent pas .
Marion.P : Nous voulions montrer à travers les pubs un cheminement, comment on arrive à cette pub choquante où la femme se fait battre, en passant de l'enfance à l'âge adulte, en allant du moins choquant au plus choquant.

Tournage un vendredi dans les couloirs du lycée...

WDS : Une petite question pour les réalisatrices-monteuses : qu'est-ce-qui vous plaît le plus dans la réalisation et le montage?
Marianne.S : Eh bien , je prends le risque de passer pour quelqu'un d'orgueilleux , mais premièrement j'aime beaucoup diriger, mais même si on était deux à réaliser je trouve que les tâches étaient bien réparties. Ensuite j'ai aussi aimé ajouter un peu de mon univers, surtout pour la pub enfant, et pour le montage … Je pense que c'est une étape super importante! Même si ce n'est pas toujours facile! Le montage final d'un film, c'est comme si on avait fait d'un rêve une réalité, comme si on l'avait concrétisé. Je trouve ça magique ... Et puis il y a des tonnes de façons de monter un film. Bref j'ai adoré participer à ce court-métrage, et j'ai appris un tas de choses!
Marion.P : C'est difficile de choisir un seul élément pour la réalisation car tous les aspects de la mise en scène me passionnent, mais pour le montage je dirais que c'est le fait de voir le film se construire sous mes yeux !

WDS : Avez-vous rencontré des difficultés durant la réalisation de ce court-métrage?
Chloé. L : C'était assez stressant de gérer douze personnes chez moi, Ça fait beaucoup de monde, et ça m'a un peu refroidie.
Marianne.S : Oui ! Ce n'était pas facile de rester toujours concentrée... Et puis on n'avait pas beaucoup de temps, alors il fallait être réactif , être attentif au moindre détail ! Même si on a laissé passer quelques petites erreurs ...

WDS :Concernant les scénarios des différentes pubs... est-ce-que storyboarder les idées a été difficile?
Chloé.L : Non , c'était relativement simple, quand l'idée était précise!

WDS: Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans ce court-métrage?
Laura.B : Tout simplement parce que j'aime bien le cinéma et que je n'ai jamais eu l'occasion de voir comment on tourne un film! J'avoue que ce n'est pas le film de l'année mais j'ai appris beaucoup de choses, c'était vraiment intéressant.
Chloé.L : C'est pour apprendre le travail en groupe et voir à quoi ressemblait un travail de «storyboardeuse» car je n'ai jamais vraiment eu l'occasion d'en faire!
Cécile.B: Au début c'était plus par curiosité ! Je suis un peu une touche à tout, et ce domaine là m'intéressait , je me suis dit qu'à titre personnel ça pourrait être enrichissant.
Marianne.S : Pour la réalisation d'une part, et d'autre part j'aime beaucoup travailler en équipe et comme je suis plutôt discrète, ça me libère un peu!
Alexandre.F : Je me suis dit que ça serait une belle expérience et une première fois pour moi !

WDS : Quelle a été votre première impression en voyant le court-métrage bouclé ?
Manon.R: Qu'il était génial! (rires) Je ne pensais pas que le rendu serait aussi bien.
Marion.P : Je pense que d'un côté j'étais assez fière du résultat et de l'autre j'essayais de garder un esprit critique, de rester attentive aux erreurs qu'on a pu faire.
Laura.A : Lorsque j'ai vu le court-métrage sur écran, j'ai ressenti diverses émotions. D'abord j'ai ressenti de la fierté, d'avoir pu réaliser un court métrage à la hauteur de nos attentes. Un petit pincement au cœur pour cette belle expérience humaine qui s'achevait... Tout au long du tournage j'ai pu apprendre sur les autres et sur moi-même. Je pense que nous pouvons être fières de nous. Si cette expérience était à refaire, ce serait sans hésiter !

WDS : Et quel message voulez-vous faire passer à travers ce court-métrage?
Laura.B: Il faut enterrer les clichés et rectifier les pubs (rires)!
Alexandre.F : Le but était de montrer à quel point les inégalités sont nombreuses et montrer comment la femme est stéréotypée… Notamment à travers la pub, et qu'on baigne dedans depuis notre enfance.
Marion.P : Ça devrait permettre au spectateur de se rendre compte des inégalités entre les hommes et les femmes et d'avoir un regard plus critique sur les pubs ! Et qu'il serait temps de les modifier !
Manon.R : Il ne faut pas oublier que ce n'est pas fini, que les inégalités entre les hommes et les femmes sont toujours d'actualité , et bien plus présentes qu'on ne le pense .

WDS : Enfin un dernier mot?
Laura.B : On remercie nos professeurs adorés pour leurs idées et leur aide qui nous a été très bénéfique !
Emeline.V: Et merci beaucoup au volontariat de chacun du groupe ainsi qu nos professeurs pour leurs conseils pour exploiter cette opportunité. De plus merci à nos parents pour leur participation et leur confiance.

WDS : Je vous remercie de votre attention et de vos réponses !


 Marion  filme durant la pub adolescente.



Avec la participation de : Laura Ayala, Laura , Cécile Boneberger , Alexandre Faure , Chloé Lemoine , Marion Pourrier ,
Manon Rafflin , Marianne Schuk , Emeline Violet , WDS alias Nina Logote.

Crédits photos : @Laura (B) 

mercredi 1 juin 2016

It's not what you think!

On April the 21th, the 2 classes from the Projet Melies and the respective teachers went at the international theatre called La Comète to go see a movie from the 90s, named The Big Lebowski. Trust me, it's not what you think.

First, we can say that the movie made the audience laugh, even if in the end, some said they didn't really appreciate the movie because of some sequences. The movie is a comedy and even the most bored human being would at least smile watching a comedy. Sexual content, strong language, nudity, violence, drugs, alcohol, flying carpet, guns, it has it all, you cannot hate on a movie with so many of these elements inside it ! Even through the decades we see that these elements are taking over the screen, rampaging on our minds and, guess what, we love it ! Although on one hand, the movie is based on a ridiculous and original character, but on the other hand, if you think well enough and look carefully, many parts of the movie are based on reality, things that happen in real life that are to be taken seriously made us laugh, and there was no way to hold back since everyone was laughing at some of these sequences. The Coen brothers might be hiding a sort of message behind this movie so that the whole world may know, or maybe and upcoming genre of cinema, maybe a random discovery of what we may not know, or even an evidence that their childhood wasn't as easy as the world might know it ... maybe it's not what we think things really are.


Nicolas JEAN-LÉON